Recherche intrapreneur (h/f) désespérément !

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85% des emplois de 2030 n’existent pas encore aujourd’hui1. Loin des professions plus ou moins fantasmées du futur : fermiers urbains, guides spatiaux, mineurs d’astéroïdes, neuro managers ou encore gestionnaires de drones, l’entrepreneur salarié ou intrapreneur est une réalité.

S’il existe aujourd’hui un profil type de plus en plus plébiscité au sein des entreprises, l’intrapreneur peine à se faire une place sur le marché de l’emploi. Est-ce finalement une véritable profession ou simplement un état d’esprit ? Verra-t-on demain les offres d’emploi pour intrapreneurs se multiplier ? Sera-t-il plus pertinent pour l’entreprise de former ses intrapreneurs en interne ou de les recruter en externe ?


La professionnalisation de l’intrapreneur : mythe ou réalité ?

Qu’est-ce qu’un intrapreneur ? Si le terme n’est pas des plus connus du grand public, la racine du mot trahit aisément une partie de sa définition. Le concept est né aux Etats-Unis en 1978, quand Ginford Pinchot, entrepreneur et auteur américain, invente le mot et en détermine les premiers contours.  Il le popularise enfin 9 ans plus tard dans son ouvrage phare “Intrapreneuring”. « L’intrapreneur est le membre d’une grande entreprise qui, en accord avec elle et tout en restant salarié de son entreprise, possède un projet viable intéressant l’entreprise et qu’il peut réaliser en son sein. Il est celui qui transforme une idée en activité rentable au sein d’une organisation. »2 Un concept qui a 40 ans et toujours d’actualité dans l’entreprise.

Pourquoi se poser la question de la professionnalisation de cette fonction aujourd’hui ?

En 1985, G. Pinchot énonçait déjà le besoin de recruter des intrapreneurs. En effet, en visionnaire, il observait que s’il venait à y avoir trop peu d’intrapreneurs au sein d’une entreprise, il s’agirait soit d’en attirer provenant d’autres entreprises, soit de recruter des managers au tempérament entrepreneurial et de développer en interne les compétences de ces derniers. Il avait vu avant tout le monde l’existence et l’importance de ces profils pour l’entreprise d’une part, il anticipait d’autre part lui-même l’évolution de la notion en évoquant la possibilité de les recruter en externe3.

« Aujourd’hui, nous évoluons dans un monde où il est facile de perdre ses repères, de développer une incapacité à l’action ou au contraire de s’épuiser en voulant sans cesse s’adapter au gré de changements erratiques de l’environnement »4. Développer cette compétence entrepreneuriale devient un atout majeur pour répondre aux défis d’un environnement volatile, incertain, complexe et ambigu. Le profil de l’intrapreneur ne serait-il pas idéal pour répondre aux enjeux de 2020 ?

Intrapreneur : un super-héros qui s’ignore

Intéressons-nous tout d’abord aux caractéristiques d’un intrapreneur. Est-ce une posture, un profil, une association de compétences à déceler en entretien d’embauche pour tous les postes de l’entreprise (un chargé de communication, un développeur web avec un esprit intrapreneur) ou est-ce une profession en devenir ? Nombre d’entreprises convoitent ces profils mi- entrepreneurs mi-salariés qui ont encore tendance à rester sous le radar parce qu’on ne leur a jamais dit que leur talent était précieux. Cette tendance est confirmée par le cabinet de recrutement Mickael Page qui rapporte que l’intrapreneuriat est une des compétences les plus demandées par les recruteurs en 2020.

Il possède un profil « hybride », et « atypique »5.  Si l’intrapreneur est un employé « comme les autres », avec une fonction et des tâches bien définies, relié par un contrat de travail à l’entreprise qui l’embauche et à son supérieur hiérarchique, il garde cependant des traits particuliers. L’intrapreneur aspire en effet à développer un projet économiquement viable en interne. Selon Géraldine Caron, consultante en innovation RH et intrapreneuriat, ex-intrapreneur et spécialiste de la thématique : « les intrapreneurs sont des personnes qui ont envie d’aller vers le changement, la nouveauté, et se sentent différents ou vus comme différents par les organisations. »6 Soit parce qu’ils ont changé de trajectoire dans leurs parcours professionnels, soit parce qu’ils possèdent un état d’esprit libre, créateur, maker, « out of the box ». Cet état d’esprit est d’ailleurs de plus en plus prisé aujourd’hui lors des entretiens d’embauche.

C’est un profil dont nous avons pu retracer les principales compétences. Au-delà de ses compétences techniques, l’intrapreneur doit être agile, curieux, avoir du leadership, des capacités en communication, l’esprit maker/doer et penser hors du cadre… C’est un caméléon qui s’adapte aux changements et aux environnements. Polyvalent, l’intrapreneur paraît d’autant plus important pour l’entreprise dans le contexte incertain de crise sanitaire et plus largement dans un environnement VUCA, afin de faire émerger des solutions, des idées, trouver de nouvelles opportunités business, etc.

Comment les reconnaitre ? Assessfirst7 a développé un outil prédictif RH qui peut témoigner du potentiel du candidat et l’analyser finement. Géraldine Caron, en partenariat avec Assessfirst, a construit Un modèle prédictif intrapreneur qui permet de mesurer la compatibilité d’un collaborateur  au « poste d’intrapreneur »  à partir de tests  mesurant les compétences, les motivations et le raisonnement cognitif.8 Comme nous pouvons l’observer dans l’encadré, ce profil est analysable. Dès lors, il s’agit de questionner le possible apprentissage d’un tel mindset.

Le profil Assessfirst de l’intrapreneur

(par Géraldine Caron)
Sa personnalité
Le positionnement de l’intrapreneur sur le diagramme Assessfirst de personnalité

Pour les 10 caractéristiques, le profil type « intrapreneur » doit se situer dans le vert.

Exemple : Un candidat qui obtient une note de 1 à 4 sur le segment « recherche la stabilité » possède un élément correspondant au profil intrapreneur.

Ses motivations
  • Créer de nouvelles choses
  • Avoir de l’influence
  • Travailler en équipe
  • S’investir sans réserve
  • Se dépasser au quotidien
  • Avoir de l’autonomie
  • Évoluer dans un environnement incertain
  • Ne pas attendre trop de discipline
L’analyse complète Assessfirst intègre également une troisième dimension : le raisonnement du candidat. Les profils sont ainsi évalués à la lumière de quatre critères :

  • La manipulation des chiffres
  • La gestion des imprévus
  • L’utilisation de ses connaissances
  • L’analyse des situations

Nait-on ou devient-on intrapreneur ?

L’intrapreneur possède des caractéristiques propres et identifiables. Dès lors, peut-on apprendre à être un intrapreneur ? Peut-on acquérir les compétences rattachées à une telle fonction ? S’il est difficile d’influer sur sa personnalité ou ses motivations, l’intrapreneur s’appuie aussi sur des outils de gestion et de planification, de méthodes de travail agiles ou empreintes du monde des startups et de compétences « dures » en gestion de projet, management. Ces compétences et outils là sont assimilables.

Prenons l’exemple de l’entrepreneuriat. Si entreprendre a longtemps semblé l’apanage d’un petit nombre, la recherche scientifique a démontré le contraire, et il est désormais prouvé, « qu’assimiler les mécanismes de l’entrepreneuriat permettrait à chacun de devenir entrepreneur »9. Tout comme l’entrepreneuriat, son petit frère l’intrapreneuriat semble relever plus de l’acquis que de l’inné. Il est donc possible de former un intrapreneur. Si le « métier » d’intrapreneur peut s’apprendre, cela va dans le sens d’une vraie professionnalisation de ce profil et d’une nouvelle voie pour la formation en entreprise, une hybridation entre expérientiel en situation de travail et théorique.

Regardons du côté de la formation. Précurseur en la matière, emlyon business school, grande école de commerce (top 5) a dispensé ses premiers cours sur l’intrapreneuriat dès 2005. Aujourd’hui, l’école dispense des formations sur mesure en entreprise et a développé en parallèle un cursus particulier : un executive MBA avec une spécialisation « corporate entrepreneurship ». La cible ? Des managers qui possèdent la « posture » de l’intrapreneur et qui souhaitent désormais en acquérir les compétences. Certains ont déjà un projet, d’autres sont responsables de programmes d’innovation, ou simplement intéressés par le sujet et désirent se tourner vers le conseil en innovation par exemple. Les élèves issus de ces formations attendent en tout cas d’acquérir « la posture et les connaissances qui leur permettront de porter des projets innovants au sein de leur entreprise, découvrir comment transformer la culture de celle-ci et mettre en place des dispositifs favorables à l’intrapreneuriat ». Nous observons donc une professionnalisation galopante de ce profil, comme le rappelle d’ailleurs un des objectifs officiels de l’Institut de l’Intrapreneuriat10 lancé en octobre dernier par Véronique Bouchard, professeur à  emlyon business school : Professionnaliser l’intrapreneuriat en s’appuyant sur la formation, la recherche et la diffusion des savoirs11. Il est à noter que l’institut ne se concentre pas uniquement sur la professionnalisation de l’intrapreneur, mais aussi sur celle de tout l’écosystème qui gravite autour de l’intrapreneuriat (responsables de programmes, middle management…), ainsi que sur le développement d’un réseau d’excellence autour de la thématique.


Si la plupart des formations à l’intrapreneuriat sont réservées aux entreprises et s’articulent autour de la formation professionnelle12, certaines écoles ont également véritablement intégré un cursus intrapreneur. L’université Paris Dauphine – PLS, a par exemple lancé son nouveau cursus CFEE (Campus Formation Étudiants Entreprises). Formation interdisciplinaire de 10 mois à l’intrapreneuriat, les étudiants y réalisent des projets concrets de transformation numérique en entreprise. A HEC Liège également est proposée aux étudiants une formation durant laquelle, immergés pendant toute une année académique au sein d’une entreprise, ils gèrent un projet d’innovation concret.  

Quels sont les débouchés officiels ? A HEC Liège, « Les diplômés seront amenés à piloter des projets stratégiques et à gérer des dynamiques d’innovation et de changement au sein d’organisations les plus diverses. Les métiers visés se situent dans tous les domaines de la gestion, dans des postes de management à responsabilité élevée, ainsi que dans les métiers du conseil »13. Il est donc à noter que si nous remarquons bien l’existence de formations à l’intrapreneuriat, nulle trace de la profession « Intrapreneur » dans les débouchés officiels. Un simple problème de terminologie ?

Point de vue expert

Véronique Bouchard

Ex consultante en stratégie (cabinet BCG), professeur à em lyon business school en Stratégie et Intrapreneuriat depuis 2000, Véronique Bouchard fonde l’Institut de l’intrapreneuriat en octobre 2020. Experte et auteur de nombreux livres et articles sur le sujet, elle dispense également des formations sur mesure pour de Grands Groupes comme Safran.

Pour devenir un réel intrapreneur, avoir la posture et les connaissances des outils ne suffit pas.

Si les méthodes de travail et certaines connaissances peuvent être assimilées dès le niveau Master (Design Thinking, Lean Stratup, Business model, pitch, etc.), il reste difficile d’imaginer une formation « intrapreneur » s’adressant à de jeunes étudiants, ou même jeunes diplômés.

De même que pour la Stratégie par exemple, les techniques de l’intrapreneuriat peuvent s’apprendre à l’École, mais nécessitent une maturité professionnelle et une expérience suffisante pour être concrètement mises en application. L’intrapreneur doit avoir une certaine expérience « corporate », connaître les logiques de pouvoir du monde de l’entreprise, et même se montrer « légitime » quant à son âge pour pouvoir porter un projet et convaincre en interne.

Pourquoi se convertir à l’intrapreneuriat est un défi ?

Bien que la plupart des dirigeants souhaitent promouvoir la créativité, la polyvalence et l’implication au sein de leurs équipes, ils rencontrent très souvent des difficultés à créer les conditions et mettre en œuvre le cadre pour favoriser l’engagement des collaborateurs et donc l’émergence de ces pépites intrapreneuriales.

Faire d’un employé un intrapreneur est difficile, les obstacles sont nombreux. La culture d’entreprise « non intrapreneuriale » est fortement limitante, et il est plus simple pour l’organisation de maintenir le statu quo. Transformer la culture d’entreprise ne se fait pas en un jour, c’est un processus qui demande souvent un accompagnement (par des outils digitaux, du conseil, etc). « L’inertie est une force difficile à surmonter »14.

De plus, les compétences, les connaissances et les capacités intrapreneuriales font souvent défaut, même dans des contextes culturels les plus propices. « La peur de l’échec a de grandes chances de l’emporter sur toute envie d’essayer »15.

Un des pièges à éviter serait de penser qu’un collaborateur qui a une bonne idée ferait un bon candidat à l’intrapreneuriat. « Un intrapreneur n’est pas un idéateur »16, mais une personne qui transforme une idée en produit ou en nouveau service qu’il teste auprès des premiers utilisateurs et met sur le marché rapidement. Tous les collaborateurs peuvent avoir de bonnes idées, mais tous les idéateurs ne sont pas intrapreneurs. La reconversion professionnelle n’est donc possible que si l’entreprise se transforme et offre de nouveaux terrains de jeu à ses collaborateurs. Recruter des serial intrapreneurs peut être un accélérateur de transformation de la culture d’entreprise si l’on met à contribution leurs compétences et expériences pour former la future génération d’intrapreneurs.

Intrapreneur (h/f) – Un intitulé de poste absent des jobboards

Aujourd’hui, selon le discours officiel, les entreprises acceptent et valorisent de plus en plus un CV qui ne rentre pas dans les cases et sort de la trajectoire dite « habituelle ». Un bon point pour le profil de l’intrapreneur ? Certainement, mais nous constatons que 2 candidats sur 3 pensent encore que ce style de profil est un frein pour les recruteurs, et 60 % des départements RH avouent qu’ils n’en ont jamais recruté17. Au-delà des discours, les entreprises peinent largement encore à choisir des profils « hors norme ». « Elles préfèrent logiquement les bons petits soldats aux francs-tireurs qui se révèlent souvent des épines dans les chaussures du manager ».18

Cependant, le vent de l’intrapreneuriat souffle, et commence à tourner. En effet, les entreprises commencent à regarder au-delà de leurs ressources internes pour trouver des talents et compléter leurs équipes d’intrapreneurs. Nous avons enquêté et écumé des centaines d’offres d’emploi provenant des sites de recrutement les plus connus. Si le terme « intrapreneuriat » ou « intrapreneur » apparait de plus en plus dans les offres d’emploi, il qualifie surtout des compétences attendues, et nous ne le retrouvons pas dans l’intitulé du poste.

Quelles sont les offres d’emploi qui existent aujourd’hui et qui pourraient se rapprocher d’un recrutement « intrapreneur » ?

« Chef de projet pilotage portefeuille de startups », « spécialiste intrapreneuriat et incubation », « stagiaire chargé de mission intrapreneuriat », ces annonces prennent des réalités bien diverses. Si le profil d’un intrapreneur est bien souvent largement décrit, et qu’il est attendu de la part du candidat la maîtrise d’outils et de méthodes bien identifiés (Design Thinking, Lean Startup…), ces annonces avancent cachées, et le recrutement d’un intrapreneur est rarement très explicite.

Comment recruter son premier intrapreneur ?

Recruter un intrapreneur n’est pas une finalité en soi. Il faut se poser la question de savoir pourquoi recruter en  externe. Assurez-vous donc que l’entreprise soit prête à l’accueillir et mettre en œuvre les conditions favorables à sa réussite.

En effet pour recruter un intrapreneur, la culture d’entreprise doit s’y prêter. « Le profil d’un intrapreneur n’est pas approprié pour tous les postes de l’entreprise, et ce n’est pas pour toutes les entreprises non plus, ni pour tous les gestionnaires. »19 Il faut être prêt à laisser l’intrapreneur opérer des changements, en lui donnant liberté et confiance. « Il ne faut pas vouloir recruter un intrapreneur si on n’est pas prêt à faire du donnant-donnant ».20

Donnez-lui donc accès au top management et aux ressources dont il a besoin pour concrétiser le projet. Faites-en sorte qu’il acquière rapidement les connaissances métier indispensables et les codes de l’entreprise.

Même s’il est vrai qu’un intrapreneur doit être capable de nager en mer à contre-courant, vous n’êtes pas non plus obligés de lui faire vivre l’ouragan Katrina.

Enfin, ne mettez pas la fonction dans une case. A trop définir son profil, on en oublierait qu’une des caractéristiques principales de l’intrapreneur est son atypisme, sa capacité à sortir du cadre. A vouloir élaborer des fiches de postes avec des attentes précises concernant les candidats, nous pourrions perdre l’âme intrapreneuriale recherchée.  

Ne dénaturons pas les profils intrapreneurs, mais misons plutôt sur le fait que leurs compétences et leur état d’esprit deviennent de plus en plus nécessaires pour l’entreprise. Dès lors, sachant que former en interne des intrapreneurs n’est pas aisé et qu’intrapreneur ne rime pas forcément avec idéateur, rien ne semble s’opposer à en faire un métier à part entière. Intrapreneur est déjà l’état d’esprit recherché par les RH aujourd’hui. Demain, nous l’écrirons sur nos CVs.


1 – Etude de 2017 publiée par Dell et l’Institut pour le futur1
2 – Advencia, avril 2008
3 – Intra : du latin « intra » : à l’intérieur de. Sous-entendu dans notre contexte : à l’intérieur de l’entreprise
4 – http://variances.eu/?p=2256
5 – Blog de Géraldine Caron : https://www.gcaronconseils.fr/post/quelle-place-pour-les-intrapreneurs-et-les-profils-atypiques-dans-le-monde-du-travail
6 – Ibid.
7 – Startup ayant développé une solution de recrutement prédictif qui permet aux entreprises d’anticiper la capacité de leurs candidats et collaborateurs à réussir et à s’épanouir en poste. Angles d’analyse choisis : La personnalité, les motivations, et le raisonnement.
8 – Géraldine Caron, Avril 2020 : https://www.linkedin.com/pulse/recrutement-des-intrapreneurs-comment-d%25C3%25A9tecter-ces-talents-caron/?trackingId=tHIzVj4IQD%2BmumQR8Ee%2BQA%3D%3D
9 – Devenir intrapreneur : une « aventure » ouverte à tous ? 2019 : https://www.missmandarine.com/actualite/devenir-intrapreneur-une-aventure-ouverte-a-tous/17
10 – Pour en savoir plus : https://www.em-lyon.com/fr/actualite-ecole-de-commerce/Folder/communiques-sur-l-ecole-de-commerce/emlyon-business-school-lance-l-Institut-de-l-Intrapreneuriat
11 – https://www.focusrh.com/formation/formation-professionnelle/emlyon-business-school-lance-des-formations-l-intrapreneuriat-33226.html
12 – voir aussi la formation de l’Essec : Advanced Certificate – Intrapreneurship
13 – https://www.programmes.uliege.be/cocoon/20202021/formations/debou/G2UING01.html
14 – Larry Miller, 2014: Employers: Hire Intrapreneurs (Job-Seekers: Become Intrapreneurs To Land The Best Positions)
15 – Ibid
16 – https://www.frenchweb.fr/intrapreneuriat-comment-mettre-en-place-un-systeme-efficace/380504
17 – https://www.gcaronconseils.fr/post/quelle-place-pour-les-intrapreneurs-et-les-profils-atypiques-dans-le-monde-du-travail
18 – Ibid
19 – https://isarta.com/infos/pourquoi-les-intrapreneurs-sont-ils-des-perles-rares-pour-les-recruteurs/
20 – Ibid